Cap Fréhel

Citadin stressé, travailleur surmené, ne cherche pas plus loin !

C’est sur ce promontoire rocheux d’une beauté à couper le souffle que tu dois te promener et t'emplir les poumons d’air iodé.

Tu seras loin de la ville et de ses tourments
face au vent et à l’océan.
Situées entre Saint-Malo et Erquy, à une minute de Saint Cast le Guildo (à vol d’oiseau), ou encore à un jet de galet de Plévenon, les falaises de granit rose du Cap Fréhel dominent de 70 m les flots souvent déchaînés.

Le phare actuel date de 1950. Le feu de sa lanterne est visible à plus de 100 km

Si tu souffres de vertige, éloigne-toi du bord et reste bien sur le chemin balisé qui te conduit jusqu’au Fort La Latte.
Sinon, joue à te faire peur en foulant de tes pas tremblants la lande odorante et la roche glissante.

De rares téméraires, pêcheurs inconscients, observateurs ou photographes intrépides (j’en ai fait partie) risquent leur vie sous les yeux incrédules de touristes restés sagement sur le chemin.

A l’Ouest du promontoire, se dressent deux rochers curieusement sculptés par la mer et blanchis par le guano de milliers d’oiseaux.

Tu pourras y observer les ébats bruyants de colonies entières de volatiles venant nicher sur ces réserves ornithologiques protégées.
C’est dans un vacarme de cris et de piaillements que tu reconnaîtras peut-être, grâce à tes jumelles, les cormorans, goélands, pétrels, guillemots, mouettes, sternes et fous de Bassan.

Un couple de pétrels fulmars et furibards

En fin d’après-midi, là-bas dans les taillis sauvages à quelques centaines de mètres à peine du phare, tu aborderas les marais. Tu y entendras le concert des grenouilles croassant, sautant et dansant parmi les ajoncs.

Les touristes s’aventurent peu dans ce coin et c’est presque seul que tu jouiras du spectacle du soleil se couchant derrière les falaises.