Voyages de rêve, rêves de voyages

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Le Japon


Shirakawa-Go

Prenons quelques forces avant une promenade au bout du monde !

 

 

Sirakawa-Go, vous connaissez ? 
Comment non ? 

Shirakawa-Go est un trou perdu dans la montagne au nord ouest de la principale île du Japon, Honshu. 
Les Japonais aiment beaucoup ce trou et s'y rendent par milliers en bus depuis Takayama ou en voiture depuis partout.
L'Unesco connaît également ce village puisqu'elle l'a classé " Patrimoine mondial de l'Humanité " 


Le site justifie selon moi à lui seul un voyage au Japon.

 

Histoire :

 

Shirakawa-Go est un village "transplanté", constitué en réalité de 3 anciens villages qui se trouvaient dans une vallée que la constuction d'un réservoir destiné à un barrage hydro-électrique devait condamner. 
Au lieu d'inonder la vallée et de noyer ces anciennes maisons, dont certaines datent de plusieurs centaines d'années et qui sont construites selon des traditions qui remontent au néolithique, les autorités japonaises ont décidé de déplacer les quelques 150 maisons une par une.

 

 

Une bien belle idée pour un résultat extraordinaire.
Imaginez toutes ces maisons dispersées dans une nature laissée quasi intacte !

 

 

Un paysage de haute montagne avec torrents, rivières et lacs et un silence presque intimidant pour un Parisien.

 

 

Ces maisons de style gassho au toit de chaume à double pente très accentuée sont uniques au Japon.

Certains villageois font visiter l'intérieur de leur maison. D'autres demeures sont transformées en musée.



Ameublement minimal. Quelques tatamis, des cloisons, une table basse, un grand miroir.

 

Regardons le village d'en haut :

 

avant de redescendre et de nous régaler d'une galette de soja

 

Vite le bus pour Takayama nous attend ! Cette nuit nous dormirons dans un ryokan (auberge traditionnelle japonaise)

 

 

Sayonara Sirakawa !


10/02/2013
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Portraits nippons

Tour d’horizon de ce fabuleux pays à travers quelques portraits.
Voyage effectué en novembre 2007

 

- 1) TOKYO


 

La ferveur religieuse est toujours grande au Japon et particulièrement dans le quartier populaire d’Asakusa au nord de Tokyo. 
Son temple bouddhiste, le Sensō-ji (浅草寺, Sensō-ji), dédié à la déesse bodhisattva Kannon est très fréquenté.


 

En contraste total avec les pratiques religieuses, le cosplay (photo ci-dessous) séduit de nombreuses adolescentes.


Jeune femme, “cosplayer” de Harajuku (quartier de Tokyo)

 

Il n’est pas rare en fin de semaine de voir des jeunes filles s’adonner au plaisir du cosplay (de l’anglais costume et playing). C’est une pratique consistant à jouer le rôle de ses personnages (héros de mangas, d’animation japonaise, de tokusatsu, de films, ou de jeux vidéo) en imitant leur costume, leurs cheveux (avec une perruque) et leur maquillage. 
Le cosplay est assez mal vu de la bourgeoisie japonaise traditionaliste.

 

Vendeuses japonaises de vapeurs chinoises dans un grand magasin de Shibuya (quartier le plus jeune et le plus animé de Tokyo)


- 2) NIKKO


Peintre à Nikko (140km au nord de Tokyo) dont les temples et sanctuaires ont été inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco


- 3) RETOUR à TOKYO


Marchande de beignets au parc Ueno en plein centre de Tokyo.


Les Japonais travaillent bien plus longtemps qu’en France, à cause d’un taux de natalité particulièrement bas. Il est fréquent de voir des septuagénaires exercer encore une activité professionnelle.

 

- 4) NARA



Petite fille en kimono traitée comme une princesse devant un temple de Nara.


Nara est une pure merveille, proche de Kyoto, elle fut la capitale du Japon sous le nom de Heijō-kyō entre 710 et 784
Tous les temples de la ville historique ont été classés au patrimoine mondial de l’Unesco !

 


Jeune vendeuse de calligraphies. Oui, il y a encore quelques jeunes dans ce pays de vieux.

 

Il existe trois types d’écriture du japonais :
le Kanji aux caractères chinois, importé au 4ème siècle. 
le Hiragana et le Katakana syllabaires toutes les deux et un peu plus simples.
Un quatrième type le Romaji utilisant l’alphabet latin ne sert que dans des cas très restreints.
私 en kanji s’écrit わた en Hiragana, ワタシ en Katakana et watashi en Romaji et veut diremoi ou je en français.
J’en vois un qui ne suit pas au fond de la salle.

 


Quittons Nara en train pour Kyoto. 
Aux heures de pointe un wagon est réservé aux femmes et aux jeunes filles afin qu’elles échappent aux mains baladeuses.


- 5) KYOTO



Jeune élégante en kimono dans une rue de Kyoto.


Impossible de se rendre au Japon sans visiter Kyoto qui rassemble deux mille temples et sanctuaires magnifiques (dont les fameux Pavillon d’Or et d’Argent), des jardins envoûtants, des palais, et même un chemin de la philosophie.
Elle fut la capitale du Japon impérial pendant plus de six siècles. Elle ne perdit ce statut qu’en 1868 au profit d’Edo (Tokyo)

 

- 6) HIROSHIMA



Jeunes femmes dans le tramway à Hiroshima.

 

Cette ville malgré la tragédie qu’elle a connue est l’une des plus gaies du Japon. Les habitants veulent vivre et s’amuser plus qu’ailleurs mais sans oublier. Un passionnant mémorial de la paix a été construit à l’endroit même où la bombe est tombée.

 

- 7) OSAKA



Jeune femme “occidentalisée” à Osaka.


Osaka, troisième ville du Japon par la population derrière Tokyo et Yokohama, est moderne, industrielle et commerçante. Elle comprend un nombre incalculable de restaurants et de bars. 
Je n’y ai hélas pas passé suffisamment de temps.

 

05/02/2013
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Yamada Udon

C'était à Tokyo dans le quartier Shibuya, le 27 octobre 2007. 
Il pleuvait des cordes.



Il devait être 19H et nous étions trempés, il fallait que nous nous abritions quelque part. C'était notre premier jour au Japon et nous étions totalement épuisés à cause du vol de 11 heures et du décalage horaire.

Un néon agressif a attiré notre regard et nous nous sommes vite engouffrés dans ce fast food nippon appartenant à une chaîne. 
Pas un seul blanc à l'horizon, rien que des autochtones dans ce resto bondé. Une buée épaisse planait sur les convives et c'est presque à tâtons que nous avons trouvé une table libre. 
Les menus plastifiés étaient heureusement illustrés de photos et nous avons désigné au serveur affable, qui ne parlait que japonais, ce qui ressemblait à une soupe à l'udon (pâte épaisse) et un porc pané appelé ici katsudon.



Moins de 10 euros pour les deux plats accompagnés de thé vert.

Tout le monde autour de nous aspirait l'udon en faisant des grands slurp. Oui, c'est la coutume locale de faire le maximum de bruit pour déguster sa soupe aux nouilles.



Nous avons fait pareil et c'est dans un concert de slurp que nous avons terminé et vivement apprécié nos mets.
Nous étions, dès notre premier jour à Tokyo, totalement dépaysés.

Repus et satisfaits nous avons quitté l'établissement, il ne pleuvait plus. 
Il n'a d'ailleurs plus jamais plu pendant notre séjour de deux semaines au Japon.

Le lien de la chaîne ci dessous : 
(je ne suis pas sûr que vous compreniez tout)

 

http://www.yamada-udon.com/index2.html


09/02/2013
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Cerulean Tower Tokyu Hotel

J'ai eu la chance en 2007 de séjourner dans cet hôtel luxueux situé en plein coeur du quartier le plus animé et le plus jeune de Tokyo : 

 

Shibuya


Pluie sur Shibuya juste pour notre arrivée. Beau temps par la suite.



Le vue sur la mégalopole nippone et le Fujiyama est époustouflante depuis votre spacieuse chambre. 
Il faut en demander une de préférence au-dessus du 20ème étage.

 

La salle de bains luxueuse dispose elle-même d'une gigantesque baie vitrée du sol au plafond et vous permet de vous laver en admirant le paysage urbain. De nuit c'est saisissant !



 


Le service est excellent et le petit déjeuner-buffet pantagruélique.

 


Cela vaut le coup de casser votre tirelire pour vous offrir un séjour de rêve dans cet hôtel et dans ce superbe pays.


09/02/2013
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Nikko, la lumière du soleil

Excursion d'une journée.

Un de mes coups de coeur au Japon

 

Nikkō en japonais signifie " Lumière du soleil ".

Il faut reconnaître que l'astre géant distille avec art ses rayons sur les extraordinaires temples et sanctuaires, tous classés au patrimoine mondial de l'Unesco en 1999.

Nous sommes à 140 km au nord de Tokyo et la visite (indispensable) de ces merveilles peut s'effectuer en une journée au départ de la capitale nipponne.

 

Prenez le train Tobu ou JR tôt le matin en gare de Shinjuku ou Asakusa. Le trajet sinueux, à bord d'un vieux train pittoresque, dure 2 heures.

Vous arrivez au pied des montagnes au milieu d'une dense forêt de cryptomérias (cèdres du Japon) et de pins du Parc National de Nikkō.

Traversez le pont moderne construit à quelques mères du célèbre Pont Rouge Shinkyo, appelé aussi Pont des Serpents. Il enjambe la Daiya et marque l'entrée du centre historique de Nikkō.

 

Il se situe, selon la légende, à l'endroit précis où Shodo Shonin, moine bouddhiste, traversa  la rivière sur le dos de deux serpents géants en 766 (j'adore les légendes japonaises).

Le pont rouge sous la neige, estmape du peintre Hasui Kawase réalisée en 1930.

 

Un peu d'histoire :

 

L’origine de la ville se confond avec la construction du premier temple bouddhiste (le Shihonryû-ji) au VIIIsiècle par le moine Shodo-Shonin déjà évoqué ci-dessus.

Ce temple reconstruit en 808, est aujourd’hui connu sous le nom de Futura-san. Le nombre de temples ne cessa alors d’augmenter et avec eux le rayonnement de la ville.

Celle-ci passa réellement de l’ombre à la "lumière du soleil" lorsque, en 1617, le shôgun Tokugawa Hidetada décida de transférer à Nikkô les cendres de son père le shogun Tokugawa Ieyasu. Cette reconnaissance fut appuyée par Tokugawa Iemitsu en 1634 quand celui-ci décida d’édifier en l’honneur de son grand-père le shogun Tokugawa Ieyasu un mausolée exceptionnel : le temple Togoshu dans lequel se trouvent les célèbres sculptures sur bois du chat endormi ou nemuri-neko et des trois singes de la sagesse attribuées à Hidari Jingoro.


Tournée des temples et sanctuaires :

 

Le Torii (porte) marque l'entrée du sanctuaire. Il est d'usage de s'incliner devant .


La décoration des temples de Nikko, riche de couleurs vives et d'une grande liberté d'expression, est unique au Japon. Vous ne saurez quoi observer en priorité tant les détails architecturaux sont nombreux et originaux.

Arrêtez-vous d'abord au pied du grand escalier qui mène à la ville historique et embrassez du regard l'impressionnant ensemble de pagodes aux toits multiples.

 

 

En haut des marches au milieu, le célèbre temple Togoshu

 


 

Approchons-nous pour observer les trois fameux  singes de la sagesse, oeuvre du sculpteur Hidari Jingoro (1594-1634) :

 

et le chat endormi nemuri-neko sculpté au dessus d'une porte également attribué à Hidari Jingoro 

 

 

Si vous avez la fibre artistique, faites glisser vos pinceaux sur une feuille blanche et immortalisez vos souvenirs.


 

Ou bien faites comme moi, prenez votre caméra et filmez 

(ce court film n'est pas de moi)

 

ou votre appareil photo  (japonais en principe) et mitraillez ! 

J'ai eu la chance de visiter Nikko en automne. Le feuillage des arbres offre une palette de couleurs étonnantes. L'autre grande saison que je vous recommande pour votre visite est le printemps.

 

S'il vous reste du temps en fin de journée promenez-vous dans les nombreux parcs et jetez un oeil sur les cascades.

"Zénitude" garantie  

Puis retournez vite à la gare pour attraper le dernier train pour Tokyo.

  

Si vous le ratez, pas de panique, la ville moderne compte plusieurs dizaines d'hôtels. 


11/04/2013
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