Voyages de rêve, rêves de voyages

Voyages de rêve, rêves de voyages

Quartier Latin et St Germain des Prés (5e, 6e, 7e)


La Place Furstenberg

Pas la peine de chercher plus loin !
C'est ici que Paris est vraiment magique.

Juste derrière l'église Saint-Germain des Prés mais à des lieues de l'agitation
du boulevard, vous trouverez la plus romantique place de la capitale.

 

 

Quelques paulownias (arbres originaires de Chine ou de Corée), un réverbère à cinq globes, et c'est tout.

Non ce n'est pas tout, vous serez en compagnie d'un précieux ami : le silence.

Un homme de goût s'était installé là : Delacroix. Il avait son atelier, aujourd'hui devenu un musée.


11/02/2013
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Le Jardin du Luxembourg

Chacun a son Jardin du Luxembourg. 
Le mien c’est celui des statues, des pelouses bien tondues et des fauteuils en métal, tout au fond là-bas près de la rue Guynemer.

 

 

Mes coins préférés dans le plus beau jardin de Paris, les plus chargés de souvenirs personnels, sont donc un peu en retrait de l’agitation qui règne autour du grand bassin face au Sénat.

 

 

Vous avez des chances de me trouver devant la statue de Verlaine, ou celle de Stefan Zweig, affalé dans un fauteuil, un bouquin, un journal ou mon Iphone à la main (souvent les trois) ou encore près de la magnifique fontaine de Médicis à l’ombre.

 


Stefan Zweig fut un amoureux de Paris et de ce Jardin

 


La Fontaine Médicis

 


“Aux étudiants résistants”

 

Parfois je dispute une partie d’échecs pas très loin des courts de tennis. C’est, en effet, un lieu de rendez-vous connu des amateurs de ce jeu.

 

 

Souvent je m’assois sur un de ces confortables fauteuils en métal face au Panthéon dont la coupole m’a toujours fasciné.

 

 

Petit je faisais du poney sur la grande allée poussiéreuse ou bien de la balançoire, étudiant j’y venais déguster un sandwich, lire et discuter. 
Adulte je continue de le fréquenter presque chaque semaine.

Il n’existe pas pour moi de plaisir plus grand en plein Paris que celui de marcher dans ces allées silencieuses bordées d’arbres centenaires.

Toutes les statues du Jardin grâce à ce lien :


http://www.senat.fr/visite/jardin/map_artistes.html


11/02/2013
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Patrick Roger

Attention, cet homme est un artiste un peu fou
un sculpteur pour être plus précis !


Patrick Roger a été élu meilleur ouvrier de France en l’an 2000. 
Le plus beau titre du monde peut-être ( soyons un peu chauvins ! )

Surprise, sa matière première n’est pas le bois ou le marbre mais le chocolat, composé à 70% de cacao. 
Il le façonne, le caresse, le bichonne, le coupe, le cisèle avant tout pour son propre plaisir. 
Il aime les formes douces et nous les fait aimer.
Il choisit, bien sûr, les meilleures fèves de cacao du monde en provenance de Vanuatu, d’Equateur, de Colombie…

 

et le résultat est extraordinaire, ses chocolats sont de véritables bijoux présentés dans desécrins verts.


“La vie c’est comme une boîte de chocolats” affirme Patrick. Faite de surprises, de découvertes, de plaisirs, de douceur, d’amertume, je suppose.



Abeilles et ruche sculptées.

Patrick Roger préfère les oranges de Corse, les pistaches de Sicile, les citrons du Brésil, le café d’Ethiopie… “Si les produits ne sont pas à son goût, hop : retour à l’envoyeur” me dit une vendeuse.
Parfois l’actualité ou l’histoire l’inspire.
Admirez le mur de Berlin en chocolat !

- Oui mais est-ce bon, me demandez-vous déjà ?
Bien plus que cela, c’est exquis, c’est emballant, bouleversant, enthousiasmant ( je vous laisse le soin de compléter la liste des superlatifs ) ! 
Les parfums et les saveurs explosent dans la bouche. C’est à pleurer de bonheur !
J’en fais trop ? 
Goûtez donc à votre tour et essayez de ne pas verser ne serait-ce qu’une larme !

Rendez-vous dans sa magnifique et odorante boutique du boulevard Saint Germain et repartez avec un coffret vert empli de merveilleuses douceurs !
Je vous recommande les créations suivantes : Zanzibar, Ceylan, Ethiopie, Delhi, Maracana, Envie, Arrogance, Jalousie…Tout est délicieux !

- Oui mais quel est le prix, demandez-vous déjà ? Décidément vous aimez poser des questions !
L’art a-t-il un prix ?

Ben oui, même l’art a un prix, ici il se vend 108 € le kilo (+ la boîte) : un cadeau !

Un cadeau ! Comme celui que Patrick vous fait ci-dessous :

Sculpture de 62 kilos, baptisée Harold, en hommage aux paysans colombiens, qui a permis à l’artiste de se qualifier pour la finale des M.O.F.


adressse : 108 boulevard Saint-Germain 75006 Paris

 Métro:

  • Cluny-La Sorbonne (0.2 km)
  • Odéon (0.3 km)

 Station Vélib':

  • Danton (0.1 km)

Contact :01 43 29 38 42 

www.patrickroger.com/site/fr/i...

Autres magasins :  Paris : Ave Victor Hugo, Place de la Madeleine et Sceaux


16/04/2013
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La Closerie des Lilas

" Tiens salut Renaud, tu vas bien ? " 
- Ah camarade bourgeois, assieds-toi à ma table on va trinquer !
- Tu sais bien que je bois très rarement et puis trinquer à quoi, d'abord ?
- Trinquer pour la plaisir de trinquer, pardi !
Quand je bois je perds toute notion du temps, Renaud, tu le sais bien.
- Mais c'est ça qui est drôle, mon pote.

Mon ami chanteur devait en être déjà à son 6ème verre de pastis quand j'acceptai de lui tenir compagnie.
(Que voulez-vous, j'ai le sens de l'amitié)

- Bonjour Monsieur Jean, je vous apporte votre steak tartare, comme d'habitude ?
Me demanda Joseph, mon serveur préféré à la Closerie, très élégant dans sa veste rouge.
Au piano Sam se croyant à Casablanca, jouait "As time goes by" comme hier, comme avant-hier, comme toujours et Frankie poussait la chansonnette.

Les choses bougent lentement à la Closerie des Lilas depuis 1847, date d'ouverture de ce haut lieu parisien de la culture et de la gastronomie. Ce restaurant-bar-brasserie a toujours su attirer écrivains, peintres et hommes politiques du monde entier.

Mon excellent tartare avalé, je me mis à observer les joues rouges de Renaud qui, après son 10ème pastis, venait d'attaquer le fameux Irish Coffee de la maison.
" Jean, mon ami, mon poteau, tu me tiens chaud mais goûte-moi ça ! "

J'ai gouté et c'est là, oui c'est là, c'est vraiment là que tout s'embrouilla dans ma petite tête. Hemingway et Dos Passos se tapaient dessus mais personne ne leur prêtait attention

Lenine m'aperçut et m'invita à jouer aux échecs sous les yeux de Paul Fort (ci-dessous) et deTrostky

Je gagnai la première partie et perdis la seconde. La bave aux lèvres et les yeux pétillants Vladimir hurla dans un français parfait : 
" J'ai maté cette ordure de Tsar blanc, euh de roi blanc. C'est un signe, camarades, c'est un signe ! " 
Trotsky applaudit et se mit à chanter l'Internationale à tue tête aussitôt accompagné par tous les Russes présents

Je me levai en titubant, Proust me rattrapa au moment où j'allais tomber et me souffla à l'oreille : 
" Longtemps je me suis couché de bonne heure " 
- Tant mieux, Marcel, tant mieux ! Fis-je bêtement

Je compris que ce farceur de Renaud avait mis quelque chose dans mon Irish, lorsque Camus dans un nuage de fumée m'affirma. 
" Aujourd'hui maman est morte ou peut-être hier, je ne sais pas "

Dans un coin, pas loin du piano, je vis mon ami le baron Oeil Von Lynx en pleine discussion avec Tolstoï, essayant vainement d'écarter Sollers et son fume-cigarette.
Je m'assis un moment au bar pour recouvrer mes esprits.
C'est alors que tout se gâta.

Alfred Jarry, accoudé au zinc, faisait du charme à une belle femme comme d'habitude.
Soudain, il sortit son revolver, tira dans le miroir puis déclara :
" Madame, maintenant que la glace est rompue, nous pouvons causer "

C'en était trop, je décidais de quitter la Closerie malgré Billie Holiday qui essaya de me retenir.

Vers deux heures du matin, Joseph se colla à moi et m'annonça :
" La décapotable de monsieur Jean est avancée "

Sur la banquette arrière j'ai cru reconnaître une magnifique brochette de femmes du monde :
la Marquise Ute Von Freiburg, la princesse Maria de Macédoine, la Tsarine Sylvie, la Duchesse Anne d'Aquitaine, la comtesse Oduse d'Alsace et l'inénarrable sangsue Philippe Sollers

 


13/04/2013
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Le jardin médiéval du Square de Cluny

Et si vous vous donniez rendez-vous au paradis pour un repos bien mérité?


“Il n’existe pas” affirment les sceptiques en souriant.
“Bien sûr que si, bande de rabat-joie ! 
Il vous attend en plein coeur de Paris sur la rive gauche. Accessible de l’élégant Boulevard St Germain, de la rue de Cluny ou la rue du Sommerard, il est à deux pas à peine du métro Cluny-La Sorbonne”.



Ces anges sculptés sur une des colonnes du Musée de Cluny ne laissent planer aucun doute : vous êtes bien au paradis.



Les trottoirs en teck quadrillent les plantes et les fleurs. En arrière plan, le bd Saint Germain

Si vous ne connaissez pas encore ce Jardin Médiéval de 5000 m2, crée non pas au 15ème siècle mais en l’an 2000 par les architectes Eric Ossart et Arnaud Maurières, précipitez-vous y ! Il vaut le coup d’oeil. 


(Rappel : au Moyen Âge, pour nos ancêtres, le jardin représentait symboliquement le paradis)


Les roseaux métalliques émergent de la verdure. Oeuvre de Brigitte Nahon

 

Inspiré des collections du Musée de Cluny et de l’eden imaginé par les paysagistes du 15 ème siècle, le square vous propose une promenade à travers :


- le ménagier (ou potager) avec ses plantes à pot : chou, oignon, ciboulette… 

- la forêt de la licorne obscure et dense qui évoque les peurs ressenties face aux forces mystérieuses de la nature. 

Sachez, âmes sensibles que vous êtes, que des animaux, échappés de la tapisserie la Dame à la Licorne, ont laissé leurs empreintes dans les dalles de grès que vous foulerez de vos pieds tremblants. Les petits enfants, (enfin les plus courageux d’entre eux), pourront chevaucher le lapin, le renard, le singe, le lion et bien sûr la licorne. 


- le "tapis mille fleurs", tourné vers le musée, vous invite à y entrer afin que vous découvriez les tapisseries qui l’ont inspiré. Des plantes odoriférantes, enivrantes, chèvrefeuille, jasmin, parfument la cour.


Je vous conseille de terminer votre visite de cet eden parisien par le jardin céleste où fleurissent la rose, la violette, les marguerites, les pâquerettes, le lis, l’iris et j’en oublie.

Le printemps est bien sûr la saison idéale pour monter au paradis tout fleuri mais l’automne avec ses couleurs dorées a un charme fou. 


N’oubliez pas en sortant de visiter le Musée National du Moyen Âge.


  


02/04/2013
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