Voyages de rêve, rêves de voyages

Voyages de rêve, rêves de voyages

Nord et Est Parisien ( 17e, 18e, 10e, 11e, 12e, 19e, 20e)


Rock Hair

Je vais vous avouer un truc, j’ai longtemps cherché mon style. 

Eh bien je l’ai trouvé il y a quelques jours chez Rock Hair, un coiffeur hyper méga cool du Quai de Jemmapes sur la rive est du romantique canal St Martin. 

 

  

 

J’ai accepté et même voulu ma métamorphose. Elle a eu lieu dans ce salon branché d’un quartier autrefois populaire, devenu aujourd’hui furieusement tendance et bobo.
Maintenant je me regarde fièrement dans la glace et je me plais.
Je sens que je vais aimanter les regards et faire des ravages. 

   

Que vous ayez, comme moi, de longs et fins cheveux aux reflets blonds tombant délicatement sur les épaules (je me pince pour ne pas rire)
ou que vous soyez quasi chauves, on fera de vous un autre homme : 
un tombeur, un intellectuel, un poète, un macho ou les quatre à la fois, c’est vous qui choisissez. 

Moi j'ai choisi cette coupe : 

 

 

Si vous êtes une jeune femme : no problemo, vous quitterez le salon en exhibant fièrement votre nouvelle tignasse rouge, verte ou orange et vous tomberez les mecs juste en roulant un peu des hanches. 

Ah la magie des coups de ciseaux de ces jeunes et beaux coupeurs de tifs !
J’ai un petit faible pour Edouard, il a des mains d’argent. 


Demandez-le de ma part !  

Détail important : pendant qu’il s’occupera avec art de vos mèches, vous écouterez ceci: 

  

et vous aurez bien du mal à ne pas secouer la tête en cadence en aboyant avec Iggy.
Oui chez Rock Hair, le personnel et les clients sont rockers. 

Combien pour un tel bonheur ?
Entre 30 € (pour les chauves et 100 pour celles qui veulent le grand jeu avec massage du cuir chevelu et des oreilles). 
Une paille, je vous dis. 

 

68 Quai de Jemmapes, 75010 Paris

 Métro:

  • Goncourt (0.4 km)
  • Jacques Bonsergent (0.4 km)

 Station Vélib':

  • Saint Louis (0.1 km)

Contact : 01 53 19 11 37 

rock-hair.blogspot.com/ 


05/04/2013
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Aubade

Ode à ma belle-mère

 

Les belles mères sont des mères comme les autres et mériteraient leur propre fête à plusieurs titres :

 

- elles sont belles
- elles sont mères
- et pire encore : elles sont sexy et terriblement provocantes.


Bon, je généralise un peu vite mais vous l'aurez compris, je fais allusion à ma propre belle-mère qui est un véritable canon et qui adore la lingerie fine de la marque Aubade.

Pour la fête des belles-mères qui coïncide (faute de mieux) avec celle des mères, ma femme et moi nous nous rendons dans la coquette et coquine boutique Aubade de la rue de Courcelles près du Parc Monceau afin de trouver la lingerie susceptible de plaire à Aurore (ma belle mère) et de mettre en valeur ses formes superbes.


La boutique, quartier chic oblige, est sobre et de bon goût et la vendeuse qui nous prend en mains est à la fois distinguée et sexy (oui cela semble être le critère de choix n°1 pour l'embauche).
Elle a dans les yeux cette lueur de luxure qui fait fondre le client et le pousse à la consommation (pardon, je m'égare)

"Dentelles, coton, soie, cuir, lin, string, culotte, soutien-gorge, guêpière, tunique, robe "Baiser de Vénus", escarpin, sac ?
Que désirez-vous mon beau Monsieur et ma belle Dame ?" 
J'aime son assurance et son aplomb.
Elle nous passe toutes les collections de cette maison, créée en 1875, en revue en insistant sur la qualité de fabrication.



"LA femme" selon Aubade


"En offrant Aubade, vous faites une déclaration d'amour à LA femme" me dit-elle en me regardant droit dans les yeux.

Serai-je amoureux de ma belle-mère ?

Aïe, je cherche à cacher mon embarras à mon épouse qui fait semblant de ne rien remarquer.
Nous voyant perdus, la vendeuse nous pose quelques questions bien ciblées sur le physique et les goûts d'Aurore et nous repartons avec un string rouge en soie, un soutien gorge assorti et une guêpière.


 

Aaaah Aurore, vous allez aimer nos cadeaux, j'en suis sûr !

Je profite de l'occasion pour souhaiter une bonne fête à toutes les super belles-mamans (et mamans aussi, pendant que j'y suis).


11/02/2013
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La clinique du rasoir électrique (voyage dans le temps)

Votre rasoir électrique tousse
il a fait une indigestion de poils, il a de la fièvre, son moral est en berne, 
bref il est malade
Pas de panique, il existe une solution : 
la Clinique du Docteur Jacques Guillaume!

 

 

Ce Maître artisan, régnant sur une montagne de pièces détachées, pourra vraisemblablement guérir votre rasoir chéri.
Il en a sauvé des milliers depuis 1962, date d'ouverture de sa boutique. Alors pourquoi pas le vôtre ?
Les angines des Remington, les cancers des Philips, les fractures des Braun, il les connait par coeur.

Dans sa minuscule échoppe dans laquelle on ne tient pas à plus de trois, il s'obstine à sauver des vies.
Il vous racontera peut-être fièrement comment il a pu soigner le rasoir d'Eddie Constantine ou de tel député de gauche ou même de droite (il n'est pas sectaire).
Ne croyez surtout pas qu'il soit rasoir ou barbant avec toutes ses histoires.
Bien au contraire !

Il vous en coûtera environ 20 euros pour que votre rasoir tourne à nouveau comme une horloge et vous aurez droit à son salut jovial : " Bonne barbe, monsieur !"

 

Le docteur Guillaume est un des derniers vestiges du vieux Paname, un artisan comme on n'en fait plus, un monument parisien au même titre que le Génie de la Bastille tout proche.

Il faudrait le classer pour le protéger, le vacciner pour le rendre immortel.



09/02/2013
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Salle Pleyel

Ouverte en 1927 par le célèbre fabricant de piano Pleyel, la salle a été entièrement refaite en 2006.


 

Le superbe décor de style art-déco a retrouvé tout son éclat et le confort d'écoute a été sensiblement amélioré.



Par ici l'entrée! Mosaïque au sol

 


L'un des escaliers pour accéder à la salle

 


Ou bien l'ascenseur art-déco, heureusement conservé.

Avec ses mille fauteuils rouges confortables, répartis sur plusieurs niveaux, la salle Pleyel fait maintenant partie des meilleurs auditoriums du monde.

La musique classique est bien sûr privilégiée et l'Orchestre de Paris y a élu domicile.


 

 

Pleyel s'ouvre pourtant de plus en plus au jazz : 
Keith Jarrett est devenu un habitué des lieux. 
Elle accueille également les grands de la chanson française : 
Alain Bashung y a donné un de ses derniers concerts.

Personnellement j'ai assisté, entre autres, au concert donné par le grand chef Bernard Haitink qui dirigeait le fameux London Symphony Orchestra
Au programme les symphonies n°8 et n°5 (oui Pom, pom, pom, pom !) de Beethoven.


Bernard Haitink. Quelle pêche, malgré son âge !


Bernard Haitink dirigeant le L.S.O. Pom, pom, pom, pom...!

J'étais assis derrière l'orchestre tout près des musiciens, tout en les dominant (voir la photo de la salle ci-dessous) et face au chef. Ce fut fabuleux !

 

Mon conseil si vous ne voulez pas dépenser une fortune pour votre concert, réservez donc ces sièges placés derrière l'orchestre !



Man Ray. Le "violon d'Ingres". Rien à voir avec la Salle Pleyel ? Mais si, mais si!

 

Un dernier coup d'oeil sur la salle vide avant de vous décider à venir la remplir ?


11/03/2013
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Dong Huong

Belleville, 2 avril 2012, nous nous promenons dans ce bastion populaire, cosmopolite et sympathique (surtout sous un soleil éclatant et un ciel bleu azur)

En plein coeur de ce quartier, qu’on désigne par paresse “Chinatown” à l’angle de la rue de la Présentation et de la rue Louis Bonnet, la faim se manifeste.
Autour de nous, ce sont essentiellement des restaurants vietnamiens qui se font concurrence. J’en compte une dizaine dans un tout petit périmètre.

“Regarde le Duong Huong qui nous fait face, il a l’air propre et accueillant.
- Très bien allons-y”, me dit-elle sans la moindre hésitation.


Quatre grandes salles nous accueillent ainsi que le patron et la patronne très affairés. Il n’est que midi vingt et le resto est déjà presque complet. 
De nombreux clients vietnamiens ont le nez plongé dans leur Pho.
Nous prenons place dans la salle n°2. 
Le décor moderne et lumineux se la joue sobre et dépouillé, aucun tableau de mauvais goût, aucune lanterne en papier, aucun dragon pour attirer le regard, un petit air de cantine mais pas désagréable.
Nous choisissons rapidement sur une carte assez courte faisant la part belle aux soupes (pho) (une bonne douzaine est proposée)
" Un bo bun pour madame, des nems et un Pho Tonkinois pour moi, s’il vous plaît. "


Regarde mes nems, Nat, ils ne baignent pas dans l’huile ;-)

Tout arrive en même temps mais ce n’est pas bien grave, nous sommes de bonne humeur et le jeune serveur est souriant.
Mes nems sont croquants à souhait, la salade, la menthe et le soja bien frais. Quant à mon Pho, il est délicatement parfumé et assez généreusement servi, même si j’en ai eu déjà de plus copieux. Madame se régale de son bo-bun à la viande de porc bien relevée et aux vermicelles cuits juste comme il faut.

Satisfaits et repus nous réglons l’addition à la jeune serveuse presque aussi souriante que le jeune serveur.
27 € à deux en incluant un thé et une boisson multicolore appelée ici " Quatre saisons "

Que demander de plus pour ce prix-là ?
Je ne vois pas.

Allez-y sans hésiter ! 
Et puis en sortant, arpentez donc les rues pentues qui grimpent sur la colline de Ménilmontant. Elles sont bordées d’un nombre incalculable de commerces asiatiques (chinois, vietnamiens, cambodgiens, thaï, laotiens…) 
Vous aurez bien du mal à reconnaître le vieux Paris populaire et chercherez en vain les joueurs d’accordéon.


13/02/2013
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