Dong Huong
Belleville, 2 avril 2012, nous nous promenons dans ce bastion populaire, cosmopolite et sympathique (surtout sous un soleil éclatant et un ciel bleu azur)
En plein coeur de ce quartier, qu’on désigne par paresse “Chinatown” à l’angle de la rue de la Présentation et de la rue Louis Bonnet, la faim se manifeste.
Autour de nous, ce sont essentiellement des restaurants vietnamiens qui se font concurrence. J’en compte une dizaine dans un tout petit périmètre.
“Regarde le Duong Huong qui nous fait face, il a l’air propre et accueillant.
- Très bien allons-y”, me dit-elle sans la moindre hésitation.
Quatre grandes salles nous accueillent ainsi que le patron et la patronne très affairés. Il n’est que midi vingt et le resto est déjà presque complet.
De nombreux clients vietnamiens ont le nez plongé dans leur Pho.
Nous prenons place dans la salle n°2.
Le décor moderne et lumineux se la joue sobre et dépouillé, aucun tableau de mauvais goût, aucune lanterne en papier, aucun dragon pour attirer le regard, un petit air de cantine mais pas désagréable.
Nous choisissons rapidement sur une carte assez courte faisant la part belle aux soupes (pho) (une bonne douzaine est proposée)
" Un bo bun pour madame, des nems et un Pho Tonkinois pour moi, s’il vous plaît. "
Regarde mes nems, Nat, ils ne baignent pas dans l’huile ;-)
Tout arrive en même temps mais ce n’est pas bien grave, nous sommes de bonne humeur et le jeune serveur est souriant.
Mes nems sont croquants à souhait, la salade, la menthe et le soja bien frais. Quant à mon Pho, il est délicatement parfumé et assez généreusement servi, même si j’en ai eu déjà de plus copieux. Madame se régale de son bo-bun à la viande de porc bien relevée et aux vermicelles cuits juste comme il faut.
Satisfaits et repus nous réglons l’addition à la jeune serveuse presque aussi souriante que le jeune serveur.
27 € à deux en incluant un thé et une boisson multicolore appelée ici " Quatre saisons "
Que demander de plus pour ce prix-là ?
Je ne vois pas.
Allez-y sans hésiter !
Et puis en sortant, arpentez donc les rues pentues qui grimpent sur la colline de Ménilmontant. Elles sont bordées d’un nombre incalculable de commerces asiatiques (chinois, vietnamiens, cambodgiens, thaï, laotiens…)
Vous aurez bien du mal à reconnaître le vieux Paris populaire et chercherez en vain les joueurs d’accordéon.
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 17 autres membres