Voyages de rêve, rêves de voyages

Je poursuis ma promenade gastronomique dans le "Nippon town" parisien, toujours à la recherche des meilleures adresses et tombe sur le Laï Laï Ken

Vous ne pouvez pas vous tromper, il se trouve juste en face de la caserne des pompiers au début de la rue Sainte Anne.

Le décor est sobre, dépouillé, presque zen, deux trois tableaux, des tables vertes des banquettes et des chaises, c'est tout, mais c'est suffisant.
Un air de cantine certes, mais une cantine moderne et propre.
La salle spacieuse et les tables espacées vous changeront des autre restos japonais de la rue dans lesquels on s'entasse joyeusement au coude à coude.

La clientèle est composée de touristes et travailleurs japonais mais aussi de nombreux Français et touristes occidentaux.
La carte rédigée en japonais au recto en français au verso propose un vaste choix de ramens (soupes de nouilles), de gyôzas, et différents plats de viandes et de légumes. Quelques bières et thés japonais complètent l'offre.
La cuisine ne déroutera pas les Chinois de passage car les plats sont préparés par un chef chinois
Le patron, quant à lui, est bien japonais.

"Oui mais est-ce bon ?", me demandez-vous déjà.
Je vous réponds sans la moindre hésitation : " Oui ! " 
Mes gyôzas (raviolis frits farcis de chou) figurent parmi les meilleures que j'ai jamais mangés. Frais et croquants sous la dent. Un régal !

Les 5 gyôzas frits sont facturés 3€50. (Trop tenté, j'en ai avalé 2 avant de prendre la photo)

Ma grande soupe aux nouilles et raviolis aux crevettes fut également très goûteuse même si elle me rappela davantage les soupes chinoises que les ramens japonais.
Mon épouse a été très satisfaite de ses légumes sautés, un peu moins de son bol de riz sauté aux petis légumes.

Quant à ma fille, elle fut enchantée par ses gyôzas, ses nouilles sautées aux crevettes et sesboules de coco et haricots rouges.

Certes, d'autres restos de la rue Sainte Anne vous serviront une cuisine plus authentiquement japonaise mais je ne trouve rien à reprocher à celle-ci.

Le service fut souriant et efficace et l'addition (44 euros à 3 à la carte) très raisonnable.

Une adresse que je vous recommande sans hésiter, d'autant plus que vous attendrez bien moins longtemps que devant Aki, Kadoya, Sapporo et surtout Kunitoraya.

En attendant leurs soupes, nos jeunes voisins ont dévoré un manga.

7 rue Sainte Anne, 75001 Paris