Kunitoraya

Je suis retourné récemment dans ce restaurant avec une amie, grande amatrice de nouilles en tout genre ;-) et confirme que ce boui-boui japonais qui ne paie guère de mine vous sert les meilleurs udons de la capitale.

Nous y avons dégusté un tempura udon (photo ci-dessous) :

et un udon au canard.

Udon ? Kesako ? Patience, lisez jusqu’au bout !

Reprise et réactualisation de mon article précédent :

Paris, il y a quelques mois déjà vers 13H,
je raconte au présent car le souvenir est encore frais.

Je continue d’explorer la rue Sainte Anne à la recherche du meilleur et plus authentique resto japonais de la capitale. Je connaissais celui-ci de réputation alors je prends place dans la queue, accompagné d’un amateur de japonaiseries.
Après environ 20 minutes d’attente, une serveuse au large sourire, malgré la cohue, nous installe au rez-de chaussée en vitrine sur des tabourets hauts.

Le décor de ce minuscule resto est on ne peut plus sommaire: un comptoir derrière lequel s’affairent des cuisiniers, quelques tables, des tabourets et c’est tout.
Précision importante: les cuisiniers sont de vrais Japonais, pas des Chinois comme souvent, non de vrais Japonais, je vous dis.
Reprenons ! Un sous-sol sans fenêtre, qui tient plus de la cave ou du local à vélos d’un immeuble HLM, accueille également quelques clients.

Nous consultons le menu sous l’oeil envieux des clients qui attendent dans la rue.
J’ai l’impression, ainsi collé à la vitrine, d’être une dame de petite vertu d’Amsterdam.
Après avoir fait mon choix, je montre le menu aux clients de la queue qui s’allonge sur le trottoir à travers la vitre en pointant du doigt les plats que j’ai choisis.
Voici mes plats, voici les prix ! (le menu UDON avec soupe et salade entre 9 et 16 €)
Regardez bien !
Ils me remercient en levant le pouce.

On vient chez Kunitoraya pour les UDONS et presque exclusivement pour les UDONS, même si d’autres spécialités nipponnes peuvent être commandées. Le UDON est une pâte épaisse et blanche. Une grosse nouille, quoi. Il peut être servi chaud ou froid.
Je vous recommande le chaud.
Pourquoi ?
Parce que c’est celui que j’ai essayé.
Il est servi dans une soupe brûlante à base de bouillon de légumes, de porc, de volaille ou même de poisson. Selon votre goût. Le resto en propose une vingtaine. Personnellement j’ai opté pour le tempura udon. Soupe accompagnée de beignets de crevettes.
Un régal ! Mais si, mais si.
On oublie tout en le dégustant, le décor, la queue, les impôts, et la crise.

Je ne résiste pas au plaisir de vous faire connaître quelques articles de la LOI du UDON :
- Il est impératif de manger le UDON en le sirotant, ou de le siroter en le mangeant, enfin vous m’avez compris, il faut faire le max de bruit.
- Le UDON vit, bouge. Il faut donc le manger vite. Plus il gonfle, plus il perd son élasticité. J’en vois qui sourient. Oui l’image est osée, mais on ne discute pas la loi.
- Comme la femme, le UDON doit être consommé dans sa beauté juvénile.
(dernier article de la loi)

Bilan ? Même s’il n’est pas le plus luxueux, loin de là, c’est le meilleur et le plus authentique resto japonais de la rue Sainte-Anne. Pas de la capitale ? On verra, je continue mes recherches.

UDONC aller ?
Chez Kunitoraya, bien sûr.

Mais UDONC est-ce ?

39 Rue Sainte Anne, 75001 Paris

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