Art de rue. La femme est la lumière de l'homme.
Les murs ont de plus en plus la parole dans nos villes
Sans doute en partie pour des raisons politiques comme l'affirme l'affiche ci-dessous :
Le titre de la fresque murale de Robert Combas
" la Femme est la lumière de l'homme " que l'on trouve dans une petite rue du Marais devrait plaire aux innombrables féministes qui sévissent en toute impunité à Paris et ailleurs ;-) (je plaisante ne vous fâchez pas !)
La fresque fait toute la hauteur de l'immeuble du 3 rue Haudriette 75003 Paris.
J'ai choisi cette oeuvre, pour son titre mais aussi parce qu'elle se situe dans ce quartier central de Paris très riche en art urbain.
Ce sera le point de départ d'une promenade en photos à travers Paris, Strasbourg, San Paulo, Londres, Amsterdam et Bourganeuf.
Dans chacune de ces villes, à l'approche de Noël, la population s'apprête à chanter :
"Mon beau sapin, roi des forêts"
Comme ici à Strasbourg.
A l'approche d'autres fêtes, elle chante autre chose.
Miss Tic a décoré plusieurs murs du Marais de ses pochoirs
Miss Tic "L'homme est le passé de la femme" (encore un titre qui devrait plaire à ces dames)
Personnellement j'adore me balader, le nez en l'air ou au contraire au ras des trottoirs à la recherche d'un éventuel chef d'oeuvre.
Comme ci-dessous :
Bouche d'égout à San Paulo par 6emeia, duo d'artistes brésiliens
Ou encore du même duo brésilien
Ou bien à Londres
"Maid in London" par Oeil Von Lynx-Banksy
L'art de rue comprend les graffitis, les tags, les affiches, les stickers, les pochoirs, les sculptures, les animations, les mosaïques....
Les oeuvres sont souvent éphémères car effacées par les services municipaux.
Tag éphémère réalisé par Nanef et un collectif d'artistes sénégalais dans le 18ème arrondissement de Paris.
Les villes font la distinction entre les artistes autorisés et les artistes "sauvages" qui dégradent nos beaux murs.
Avant d'être "autorisés" et avant de bénéficier de commandes des municipalités, nombre de ces artistes étaient également des "sauvages".(Jürgen et Jean K vivaient sous le Pont Neuf)
Rue de Belleville, Paris 19. Oeuvre d'un artiste autorisé Ben Vautier qui se fait appeler Ben
La beauté n'obéit pas à des critères scientifiques rigoureux même s'il existe des règles et heureusement.
Débauche de... couleurs sur un mur d'Amsterdam
Une "petite femme" d'Amsterdam, une oeuvre très inspirée de Bretelle
Souvent mal considéré par les habitants et les autorités, le street art fait sa propre promotion.
Banksy, un de ces promoteurs incite les habitants des villes à "faire le mur" dans un film
Rappel historique :
L'art de rue ou l'art urbain s'épanouit en France depuis mai 1968 .
Depuis " Il est interdit d'interdire" et " Sous les pavés la plage " sans doute
Le mouvement est "officialisé" au début des années 80, sous l'influence, entre autres, de Jack Lang.
Récemment rebaptisé street art, l'art urbain est un mouvement artistique autonome voire parallèle au tag.
Ses initiateurs ont pour noms Zlotykamien, Buren, Blek etc.
Au début des années 80, ce sont Jean Faucheur, les Frères Ripoulin, Les Musulmans fumants, les VLP, puis Miss.Tic, Nemo, Jérôme Mesnager, André et surtout Jean K, Oeil Von Lynx, nanef et bretelle.
Longtemps marginalisé, l'art de rue entre de nos jours au musée par la grande porte (attention à la récupération !)
La Fondation Cartier a consacré une exposition à ce thème, il y a quelques mois.
Signe de reconnaissance absolu ! La boucle est bouclée. Circulez il n'y a plus rien à voir.
Heureusement, SI ! Continuez de regarder !
Trompe l'oeil époustouflant d'Angelix, une jeune artiste qui promet
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