Balade dans le vieux Gênes
"Dans le port de Genova, il y a des marins qui dorment"
Mais pas seulement...
Il y a des vierges et des Jésus aux murs,
pour que les rues soient plus sûres ?
des églises, des curés , des bonnes soeurs,
du linge aux fenêtres, des monstres qui font peur
des odeurs de pizza, de pasta et de kebab,
des immigrés de toutes les couleurs, des nababs,
des touristes en errance,
du vacarme et du silence,
des taudis miteux
et des palais fabuleux,
de la misère et de l'opulence,
des clandestins en partance,
des échoppes minables
aux commerçants affables.
Il y a des ballons qui dévalent les pentes,
des gelati exquis,
des bella raggazzi,
de misérables croulantes,
des capuccini et cafés serrés,
que l'on boit au bar, accoudés,
des ruelles étroites et des places immenses,
sur lesquelles parfois la foule danse,
des placettes paisibles
et un auto-pont horrible,
un aquarium géant,
des manifestants.
Il y a des drapeaux qui flottent aux balcons,
des gitans sans un rond,
des hurlements de sirènes qui déchirent la nuit,
des mamas qui crient sur leurs marmots qui rient...
Antonio Canova : Marie-Madeleine au Palazzo Tursi
Il y a surtout cette vie grouillante et cette incroyable bonne humeur qui rend la ville si attachante et finalement si belle.
"La beauté cachée des laids, des laids
se voit sans délai, délai"
chantait Gainsbourg l'esthète
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