Voyages de rêve, rêves de voyages

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Ailleurs en France


Le Musée Toulouse Lautrec

Albi somnole en été 

 

Non, Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa, n’est né ni à Montmartre ni à Toulouse mais dans la belle ville moyenâgeuse d’Albi qui lui rend hommage avec ce passionnant musée. 

Le Palais de la Berbie qui l’abrite date du XIIIe siècle. 

 

 

C’est une impressionnante forteresse dominant la rivière Tarn qui semble dormir à ses pieds.
Accablée de chaleur en été, toute la ville paraît d’ailleurs somnoler.
On est bien loin ici de l’agitation de la Butte qui a attiré le peintre !
Les prélats qui se succèdent de la Renaissance au XVIIIème siècle transforment et agrandissent le bâtiment qui devient un palais d’agrément avec des salons d’apparat et des jardins à la française.
Parfaitement conservé et situé en plein cœur du centre historique de la ville,
il fait partie de la cité épiscopale d’Albi, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis seulement le 31 juillet 2010.
 

Le musée réunit la collection la plus importante au monde de l’artiste.
Vous pourrez y admirer plus de 1000 œuvres, tableaux, lithographies, dessins, études préparatoires dont un ensemble de 31 affiches.
 

Personnellement j’y n’ai passé que deux heures et rêve d’y retourner. 

 


Danseuses du Moulin de la Galette
 

 


Un peu de repos entre deux danses
 

 

Ces “dames” au Salon de la rue des Moulins. 

 

Le musée propose tout au long de l’année des conférences animées par des historiens d’art, des expositions de photographes et de peintres connus ou non. 

Du 15 mai au 10 juillet 2011, vous avez par exemple pu découvrir les oeuvres du photographe amoureux du Tarn, Donatien Rousseau. 

En quittant le musée, surtout n’oubliez pas de vous promener dans le magnifique jardin et longez en silence le Tarn assoupi !
Chut, ne le réveillez pas !
 

 

 


05/03/2013
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Café du Square

Si vous arrivez au Mans vers 14H30, le choix pour déjeuner est très restreint. Le Café du Square, idéalement situé sur la place des Jacobins et dominé par l'imposante silhouette de la cathédrale St Julien, vous accueille volontiers avec ses nombreuses tables en terrasse. 


Dommage que le parking soit si proche des clients !

Le choix est bref : omelettes, croque-monsieur ou croque-madame, quelques salades, des frites et une galette complète. En guise de boisson : des bières et vins au verre et pour finir des glaces, la tarte du jour ou un fondant au chocolat.
Le croque-madame, joliment gratiné et servi avec des frites ou une salade nous a donné satisfaction et la glace au caramel salé nous a bien rafraichi sous un soleil de plomb.




Service décontracté et aimable, prix raisonnables.
Une fois rassasiés, partez à la découverte de la Cité Plantagenêt



12/02/2013
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La Cité Plantagenêt

Si vous êtes au Mans, vous devez consacrer une heure ou deux (davantage avec les musées) à la visite de la vieille ville : la Cité Plantagenêt. 
Celle-ci doit son nom (retenu en 2003) à la dynastie anglaise qui a régné sur la ville au 12 et au 13e siècle.


Un peu d'histoire :

Geoffroi, fondateur de la dynastie, futur comte d'Anjou et du Maine puis duc de Normandie, est né au palais en 1113 du Mans. Il a été baptisé à la cathédrale Saint-Julien dans laquelle il a épousé Mathilde, héritière du royaume d'Angleterre. La ville a vu également naître Henri, futurHenri II, roi d'Angleterre. Enfin, la reine Bérengèreveuve de Richard Coeœur de Lion, a vécu ses dernières années ici.

Le Mans est la ville, plus que toute autre, qui peut s'approprier l'histoire des Plantagenêt quand on sait que ce mot y trouve son origine. Lorsque Geoffroi chassait dans la campagne alentour, il parait sa chevelure d'un rameau de genêt en fleur.

Geoffroi, fondateur de la dynastie des Plantagenêt

De multiples vestiges subsistent de cette épopée royale des XIIe et XIIIe siècles. Recherchez-les en vous promenant à l'intérieur d'une muraille romaine que surplombe la cathédrale Saint-Julien. 

En arpentant les ruelles pavées, vous verrez des maisons du Moyen-Âge à pans de bois, mais aussi des hôtels Renaissance dont certains abritent des musées. 

Observez les murs et fenêtres des appartements privés des comtes et souverains Plantagenêt dans l'actuel hôtel de ville et la collégiale Saint-Pierre-La Cour.

Les caractéristiques originales de cette cité et son histoire ont contribué à la création d'unecommune libre en 1979, la deuxième de France après celle de Montmartre à Paris. 
Elle bénéficie ainsi d'une situation juridique particulière.


La tour de la cathédrale, haute de 64 m, est visible de presque partout au Mans.

Le décor remarquable de la vieille ville a servi de cadre à de nombreux films :
"Cyrano de Bergerac" de Jean-Paul Rappeneau, "Le Bossu" de Philippe de Broca, "Les blessures assassines" de Jean-Pierre Denis, "Jean de la Fontaine" de Daniel Vigne et "Molière, le comédien malgré lui" de Laurent Tirard.


12/02/2013
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La cathédrale Saint-Julien

La cathédrale Saint-Julien, dressée sur la butte du Vieux Mans, domine la ville et semble veiller sur le bien être de ses habitants, gros mangeurs de rillettes et amateurs de courses automobiles comme chacun sait.

Que Dieu qui voit tout leur pardonne ! 


 

Construite entre le 11e et le 15e siècle, achevée en 1434, la cathédrale mêle en toute harmonie les styles roman et gothique. Longue de 134 m, elle est une des plus vastes de France et mérite vraiment votre visite.


 

Du haut de la tour de 64 m, vous aurez une vue impressionnante sur les poulets de Loué, les vaches sarthoises, le circuit automobile, toute l'agglomération et la campagne fertile de cette région agricole.
L'intérieur abrite la tombe de Saint-Julien qui aurait christianisé la ville au 4e siècle, ainsi que celle de Charles d'Anjou.

En levant les yeux, vous pourrez admirer des vitraux et un orgue de toute beauté.




En sortant, flânez donc dans les ruelles pavées de la vielle ville, surnommée la Cité Plantagenêt du nom de la dynastie franco-anglaise qui a régné ici. Observez les nombreuses maisons du Moyen-Âge et de la Renaissance, elles font partie des mieux conservées du pays.


12/02/2013
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Le Miyabi

Un restaurant franco-japonais à Sens, ça n'a pas de sens ?
Oh que si !


Notre escapade gourmande en Bourgogne remonte à un an et nous nous en souvenons comme si c'était hier.
Si près de Paris, si loin du Japon, le Miyami vous offre un dépaysement total, un accueil digne des meilleurs restaurants de Tokyo et un repas inoubliable pour un prix d'ami (oui tout ça !).


Note pour les sceptiques, sachez que ce sont deux "pointures", Patrick Gauthier et Dominique Corby qui ont ouvert le Miyabi. 
Le restaurant du premier " La Madeleine ", situé juste à côté, a 2 étoiles dans le guide Michelin. Celui du second, " Le sixième sens " en obtient une dès son ouverture à Tokyo.
Grands amoureux et connaisseurs du Japon, ils ont choisi pour les seconder le chef Tetsuya Ichioda formé chez Jean-Paul Jeunet à Arbois.
Ces hommes-là, épaulés encore par deux autres chefs japonais, Tetsu et Tomo ont une certaine idée de la France et du Japon.

Une bien belle idée en vérité !


Ici, la qualité des produits bourguignons s'associe à la précision et au sens de l'accueil nippons pour faire de votre repas une fête.


Une dizaine de sièges à peine, collées au comptoir font de vous des privilégiés qui vont assister au travail des artistes-cuisiniers.


 

Des hôtesses et serveuses en kimono, gracieuses, légères, presque aériennes semblent patiner autour de vous.
Le décor est sobre, épuré, sans luxe ostentatoire. 
Vous êtes déjà à Kyoto ou Osaka.



La " zénitude " chère à Ségolène vous gagne rapidement d'autant plus qu'un saké vous est servi dans un magnifique gobelet en bois.


 

Puis les plats défilent plus succulents, plus inventifs, les uns que les autres.
Les cuissons sont parfaites, la présentation artistique et les saveurs subtiles et étonnantes se découvrent petit à petit en bouche.

Le repas fut un régal de l'amuse bouche (une queue de boeuf en gelée, dans laquelle nous plantâmes avec impatience nos baguettes)



jusqu'au dessert !

Nous avons choisi le menu du soir à 36 €
- Avec en ouverture le tartare de crevettes de Nouvelle Calédonie et saumon d'Ecosse, Granny Smith et sorbet Wasabi.
Merveilleuse association !

- Suivi d'un velouté de chou-fleur, fricassée de champignons SHIMEJI. 
Merci chef pour ce plat de caractère !

- De St Jacques d'Erquy au Jésus de Morteau sauce Chablis-soja accompagnées de polenta crémeuse pour mon épouse qui aurait bien voulu en reprendre
Quelle trouvaille, quelle harmonie stupéfiante ! (j'ai bien sûr goûté aussi)

- D'un filet de Caneton, poireau braisé à la pâte de soja vinaigrée,
sauce “Yuzu kochô” pour moi. 
_ Ahhhhh la chair tendre du caneton relevée par le soja et le poireau !_

- En guise d' "avant dessert" un sorbet poire nous fut servi.

- Enfin la banane Frécinette écrasée et liée d'une crème pâtissière, miel de jasmin et sorbet Yusu mit une délicate et fraîche touche finale à ce repas extraordinaire.

Notre dîner fut arrosé de Chablis 1er cru.

Nous n'avons qu'une seule hâte retourner au Miyabi qui veut dire élégance, raffinement en ancien japonais.

Une enseigne qui ne ment pas !

Surtout allez faire un tour aux toilettes ! Les WC aux lunettes chauffantes, comme au pays du Soleil levant vous étonneront.

Un menu à 24 € peut-être choisi en semaine à midi, et un autre menu à 45 € le soir.
La réservation est, bien sûr, indispensable.

Tant de plaisir à si petits prix, c'est cadeau !
Et puis la magnifique cathédrale de Sens à deux pas, vous permettra de remercier le seigneur pour sa générosité, même s'il n'y est pas pour grand chose.


09/02/2013
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