Voyages de rêve, rêves de voyages

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Voyages immobiles.


Jazz in Marciac (JIM)

C’est le pays de la douceur de vivre, du soleil généreux, du foie gras, du magret de canard, des p’tits vins de caractère, du “bonheur dans le pré” et c’est aussi, depuis 34 ans, le pays de JIM.

 


Les vignes (au-dessus le vignoble du Madiran)


JIM pour Jazz in Marciac, un festival qui est devenu au fil des ans un incontournable rendez-vous des amoureux des rythmes syncopés.

Ce pays où il fait si bon vivre, c’est le Gers.

Marciac, ce coquet et pittoresque village qui n’abrite que 1200 âmes en hiver a attiré la bagatelle de 225 000 visiteurs du monde entier durant les quinze jours du festival du 1er au 15 août 2010 !

Qui aurait parié une bouteille d’Armagnac ou même de Côtes de Saint-Mont sur le succès de ce festival en 1978, année de sa création ?
A part Jean-Louis Guilhaumon, le fondateur et quelques illuminés bénévoles, fous de jazz et de foie gras, personne !

Depuis, les meilleurs musiciens du monde y sont passés :
Oscar Peterson, Stan Getz, Ray Charles, Chick Corea, Dizzie Gillepsie, Lionel Hampton, Bill Coleman, Stephane Grappelli, Eddy Louiss, Tito Puente, Bireli Lagrène, Ibrahim Ferrer, Michel Petrucciani, Diana Krall, Keith Jarrett, Sonny Rollins, Gerry Mulligan, Marcus Miller, Wynton Marsalis (qui n’a jamais voulu repartir)…

Oui le grand trompettiste Wynton Marsalis est tombé raide dingue amoureux du Gers et y vit depuis de nombreuses années. 
Il a composé Marciac Suite et a même crée au collège du village un atelier de Jazz destiné aux élèves de la sixième à la troisième.

L’éducation par le jazz !
Ah, le beau pays !

Marciac a fait de Wynton Marsalis, (devenu ambassadeur du festival), un dieu vivant. Le village a fait ériger une statue en son honneur sur la place du Chevalier d’Antras. Il est vénéré au même titre que d’Artagnan, l’autre idole du pays.

 

 

Cet homme le vaut bien, vous pouvez me croire, je l’ai entendu jouer et il m’a rendu heureux le temps de quelques accords magiques.

Dans le grand coeur généreux des Gascons, il y avait l’épée des Mousquetaires, il y a maintenant la trompette de Wynton.

 


Chauffe le cuivre Wynton, chauffe !


J’ai eu la chance de me rendre trois fois à Marciac. 
J’y ai vu le percussionniste Tito Puente et sa formation de Latin-Jazz se déchaîner devant 5000 personnes sous un chapiteau chauffé à blanc.


 

J'y ai écouté le bassiste d'exception Marcus Miller (qui a accompagné dans sa jeunesse Miles Davis) 

 

 


 

Biréli Lagrène le guitariste manouche héritier de Django, ici avec Didier Lockwood et Richard Galliano 

 


 

 

ce pianiste surdoué Chick Corea et bien d’autres.

 

Mais je pleure des rivières d’avoir raté Diana Krall en 2010

 

 

et Ray Charles en 1995 (je suis arrivé le lendemain de son passage)

 



Vous n’avez encore rien prévu pour la première quinzaine d’août 2013 ? 
Vous savez ce qu’il vous reste à faire.

Quant à moi, mon coeur balance, en rythme syncopé bien sûr, entre la Bretagne et le sud ouest pour une retraite heureuse dans quelques années.



La place principale de Marciac. Des concerts gratuits s’y tiennent dans le cadre du festival off.



Humour gascon

 

Préparez votre séjour à Marciac ci-dessous :

 

http://www.jazzinmarciac.com/spectacles/jazz-in-marciac


P.S. Le festival n’existerait pas sans ses nombreux bénévoles. Je vous invite à visiter leur site. Deux photos publiées avec cet avis proviennent de Benejim.


http://www.benejim.info/

 

 

 


08/02/2013
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Musée des Arts Décoratifs

Mettez vos meilleures chaussures !

Vous allez marcher, monter, descendre, marcher encore et encore pendant des heures et vous ne le regretterez pas, malgré vos ampoules aux pieds.

 

Récemment nous avons eu droit à 5 expositions temporaires qui se sont ajoutées aux collections permanentes de ce gigantesque et passionnant musée, voisin du Louvre et ouvert en 1905.

Vous avez ici de quoi voir durant une journée complète ! D’autant plus que vous vous perdrez sûrement dans ce dédale de couloirs et d’escaliers à la signalétique complexe.
Nous n’y avons passé «que» 3 heures mais nous y retournerons, c’est sûr.

- Expo n°1 : Verre à Venise. Trois artistes, trois visions. Superbe travail des souffleurs vénitiens.
- Expo n°2 : Hussein Chalayan. Récits de mode. Déroutante et fascinante promenade son et lumière parmi des corps nus ou vêtus de voiles et tissus légers comme l’air.



La belle frotte la vitre pour mieux s’offrir aux regards

 

- Expo n°3 : La publicité recycle l’histoire. Humour, imagination, belles affiches et vidéos.
- Expo n°4 : Plastique ludique, des jouets tchèques qui vous amuseront.
- Expo n°5 : La collection de voitures anciennes de Monsieur Raph Lauren. 17 parmi les plus beaux bolides du monde (Bugatti, Ferrari, Jaguar, Porsche…)

 

Et si vous avez encore des forces, jetez donc un oeil et même les deux yeux aux chefs d’oeuvre classés chronologiquement sur 9 étages (!) du Moyen Age à l’époque contemporaine. Meubles, tableaux, luminaires, bijoux, objets de toutes sortes s’offriront à vos yeux étonnés puis émerveillés.



Le lit de parade de la courtisane Valtesse de la Bigne par Ed Lièvre. 1876. Ses dimensions impressionnantes font rêver

 

Mention spéciale à la section Art Nouveau et art déco.

Et n’oubliez surtout pas d’admirer les plus belles vues de Paris depuis les larges baies vitrées.

Ah le beau musée !

 

En sortant saluez donc cette baigneuse de Maillol qui vous attend dans le Jardin du Carrousel.


31/03/2013
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Rock en Seine

26 août 2011. Foo Fighters

Un concert rock qui commence avant l’heure cela n’arrive pas souvent. C’est pourtant avec 10 minutes d’avance à 21h50, que les Foo (furieux) Fighters sont entrés sur la Grande Scène du Festival Rock en Seine.
La météo avait annoncé de la pluie et le groupe voulait épargner à son cher public les vilaines gouttes qui auraient refroidi ses ardeurs.

Mon neveu de presque 12 ans trépignait d’impatience. Dave Grohl, le leader, est une de ses idoles.

 

 



 

Cet ancien batteur de Nirvana, passé depuis à la guitare est une véritable bête de scène. En l’espace de 2 minutes et quelques accords il a réussi à électriser une foule compacte et vite survoltée qui reprenait en coeur les paroles du premier morceau tandis que le batteur blond, Taylor Hawkins, sosie de Kurt Cobain, se déchaînait avec enthousiasme et un talent foo sur sa batterie.


Boum, boum, boum….!!!!!!!

Réglez le volume sur MAX et écoutez ça !



Non baron, ce n’est pas du Schubert mais qu’est-ce que c’est bon aussi !

Le niveau sonore était ahurissant, 105 db au bas mot. Le sol mouillé tremblait sous nos pieds, nos estomacs se nouaient, les larmes montaient aux yeux, c’est tout le corps qui en prenait un coup.
« Jean, c’est bon, c’est dingue, c’est incroyable » me dit mon neveu aux anges. Guitariste de talent, malgré son jeune âge, il appréciait en connaisseur les doigts agiles de Dave et aussi de Pat Smear (autre rescapé de Nirvana) qui glissaient sur les cordes.
« Mets bien tes boules quies », lui répondis-je, protecteur.
Oui cette précaution était vraiment indispensable.

Lorsque le groupe originaire de Seattle attaqua « Best of you », un de ses tubes, ma voisine anglaise, sérieusement allumée, se mit à sauter frénétiquement en agitant ses bras dans tous les sens, je reçus plusieurs coups et la remis fermement à sa place, c’est à dire à 1,5 cm de moi (oui nous étions très serrés ;-)).
Nullement découragée, elle attrapa ma main et m’entraina dans une danse improvisée en me criant à l’oreille « It’s so fucking good ! » (sic)
Comment lui donner tort ?

Mon neveu intrigué me demanda : « ça va tonton ? »
-Don’t worry, euh pardon, ne t’inquiète pas mon petit et enfonce bien tes boules quies »

Dave Grohl, semblait ivre de bonheur face à la réaction de son public, il courait dans tous les sens puis se mêla à la foule, guitare à la main.
« You wanna go home ? » hurla-t-il vers 23H30 ?
« No » crièrent environ 30 000 personnes.
« OK, well, I have more fucking songs » (re-sic)
Et le groupe nous servit avec une énergie encore décuplée des morceaux anciens et nouveaux.
Ce n’est que vers minuit, après deux heures de concert dément que les Foo tirèrent leur révérence sous un tonnerre d’applaudissements, de sifflets et autres cris.

La pluie se mit alors à tomber. Ce magicien de Dave avait réussi à la retenir jusqu’à là.

Mon neveu se joint à moi pour remercier les dirigeants rockers de Qype pour ce super cadeau (oui j’ai gagné 2 places grâce à un concours organisé par l’éQype)

Nous avons passé 9 heures à St-Cloud (dont 8 debout) et avons vu bien d’autres groupes dont certains excellents (The Kills, Biffy Clyro…) mais le summum ce fut vraiment FOUs Fighters.
Le « petit » n’est pas prêt d’oublier cet événement.



12/02/2013
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Librairie Dédale

Ne nous l'enlevez pas celle-ci !

 

 


Ne la remplacez pas par le 22 ème marchand de fringues spécialisé dans le surplus de l'armée américaine ou le 48 ème vendeur de kebab dans un rayon de 500 m !

Dédale, à la belle devanture roseest une des dernières librairies du quartier Cardinal Lemoine-Jussieu, un des derniers bastions de la culture dans cet arrondissement pourtant peuplé d'étudiants à 100m seulement de la fac Jussieu.

Une librairie qui propose un grand choix d'ouvrages dans tous les domaines et qui organise régulièrement des rencontres-dédicaces doit avoir encore sa place dans ce coin de Paris, non ?

C'était mon cri du vendredi 17 mai 2013.

 

 

adresse : 4 ter Rue des Ecoles, 75005 Paris

 Métro:

  • Cardinal Lemoine (0.1 km)
  • Jussieu (0.3 km)

Contact : 01 43 26 04 99 


17/05/2013
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La Librairie de Paris

Une librairie Place de Clichy ? 
Mais c'est une hérésie !

Vous pourriez le penser en songeant aux difficultés rencontrées par les marchands de livres, même par ceux mieux situés au Quartier Latin.
Pourtant le succès de cette enseigne ne se dément pas depuis 1948. Peut-être son rachat en 1989 par les éditions Gallimard explique-t-il en partie sa solidité financière.

Point d'université prestigieuse à proximité, point de jeunesse assoiffée de culture. Seul bastion du savoir dans les environs : le lycée Jules Ferry de l'autre côté de la place.
Le voisin immédiat est un Quick qui laisse échapper ses odeurs de graillon et les avenues de Clichy et de Saint-Ouen toutes proches ont des airs de souk.
La Place de Clichy avec ses brasseries, ses cinémas, ses "fast bad foods" ses embouteillages est une des plus animées et des plus bruyantes de Paris.
Vous êtes ici dans le Paris populaire, le Paris qu'aimait Henry Miller et François Truffaut, tout près de Pigalle, du Moulin Rouge et de la butte Montmartre, un Paris que je continue d'apprécier malgré sa lente métamorphose.

La façade de cette librairie généraliste n'est pas bien large et grande sera votre surprise en pénétrant dans les lieux. 
 

Près de 300 m2 de livres soigneusement classés et présentés sur deux niveaux vous attendent.
Littérature, poésie, polars, science fiction, livres scolaires... sont les spécialités de la maison.

Une dizaine de libraires compétents sont là pour vous guider et vous conseiller.
Des animations régulières, des séances de dédicace font de l'endroit un lieu de vie, une forteresse de la culture assiégée qui fait une résistance héroïque dans un quartier presque hostile. 

Soutenez la Librairie de Paris en y allant et en y achetant par exemple :

Paris insolite de Jean-Paul Clebert, Points

Commentaire de la librairie qui m'a donné envie de lire ce livre :
"Jean-Paul Clébert faisait partie du monde de la rue, il la hante, la respire, l'écrit, nous la fait partager. On pense à Fargues, Yonnet ou Giraud. Voici un livre sur un Paris disparu où les bas-fonds sont pleins de vie et de ressources sans romantisme béat, grâce à une prose crue et forte. Une redécouverte essentielle"

ou encore :

Quelque chose à te dire. Hanif Kureishi. 10/18

"Hanif Kureishi au sommet de son art dans ces tribulations érotiques et sentimentales d’un psy quinquagénaire, à la fois revenu de tout et prêt à recouvrer son cœur d’adolescent. C’est drôle, brillant, incisif et, sous la surface aux airs de comédie, d’une grande profondeur d’analyse".

 

Adresse : 7 Place de Clichy, 75017 Paris

 Métro:

  • Place de Clichy (<0.1 km)

Contact : 01 45 22 47 81 

 

Pour ceux qui ne peuvent se déplacer, il reste la possibilité de commander en ligne

http://www.librairie-de-paris.fr/librairie.php


17/05/2013
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