Voyages de rêve, rêves de voyages

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Banlieue parisienne


Kayani

Je fréquente ce resto depuis son ouverture. Il est situé à proximité des anciennes usines Renault de Billancourt, tout près de la piscine dont je vous ai déjà parlé.


 

Je l'apprécie vivement.
Qui aime bien châtie bien, alors je commence par une petite critique.

Le Kayani prétend servir des spécialités à la fois pakistanaises et 
indiennes !
 

Cette ambition me paraît démesurée quand on sait qu'il existe déjà une variété infinie de plats selon les régions, en Inde seule. 
C'est comme si un Auvergnat ouvrait un restaurant de "spécialités européennes" à New Dehli ou Karachi.
L'explication est, selon moi, celle-ci : les propriétaires sont des Pakistanais du Pendjab mais affichent "cuisine indienne" pour attirer car celle-ci a bien meilleure réputation en France que la pakistanaise.

 

Passons sur ce "détail" qui m'a agacé comme vous avez pu le remarquer, pour parler de l'essentiel !


 

Ici on mange bien, dans un beau décor avec un service particulièrement aimable pour des prix raisonnables.


 

Le premier menu servi uniquement à midi est à 12 euros.

Celui que nous avons choisi, à 16
Deux autres sont proposés à 22 et 26 €. On peut bien sûr manger aussi à la carte et le choix est pléthorique, un véritable livre vous est glissé dans les mains.
Personnellement, j'ai d'abord grandement la soupe de dal (lentilles) bien relevée et parfaitement réalisée ici, 


 

un tout petit moins le butter chicken cuit (mais pas assez selon moi) dans un four tandoor puis cuisiné au curry. 
L'accompagnement : un délicieux riz basmati au safran et un excellent "stuffed paratha" (pain chaud aux légumes) a rattrapé ma première impression. 


 

Le dessert enfin, un sorbet mangue-passion était bienvenu pour rafraîchir mon palais délicat.
Nous avons partagé une carafe de lassi mangue.

Note finale 34€ à deux

Un vrai prix d'ami indien ou pakistanais !
J'y retournerai, c'est sûr.

 

Précision : le Kayani a répercuté, quand il le fallait, la baisse de la TVA sur ses prix. C'est assez rare et mérite d'être noté.

Ne tenez donc pas compte des tarifs affichés sur leur site ci-dessous :

http://www.restaurant-kayani.com/  

 

adresse : 8 Place Bir Hakeim, 92100 Boulogne Billancourt

Contact : 01 47 61 98 42 


04/04/2013
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Sita

Honnête 
c'est le mot qui me vient à l'esprit et sous les doigts pour qualifier ce resto indien situé à Boulogne-Billancourt, tout près de la place Marcel Sembat.
La cuisine est y très correcte, le service rapide et souriant, les prix vraiment raisonnables et le décor simple mais confortable.


Quelques éléphants et un maharajah au mur pour le dépaysement.

Vous pouvez vous contenter de manger une assiette de spécialités à 7 euros, ou bien un des menus à 9, 13, 17 ou 25 euros.
Nous avons opté pour celui à 13.
Je me suis d'abord régalé d'une excellente soupe de lentilles (daal) assez relevée mais pas trop, accompagnée d'un nan au fromage.


Le daal


Le nan au fromage et les différentes sauces

J'ai opté ensuite pour le keema mator, un plat de boeuf haché bien épicé servi avec un riz basmati cuit juste comme il faut 
et, pour éteindre un peu l’incendie, j'ai choisi un sorbet mangue-fraise.


Le keema mator

Tout ceci fut agréable au palais et...
vraiment honnête, je vous le répète ! On ne cherche pas ici à vous escroquer mais à vous faire plaisir pour un prix imbattable et en musique :


Les travailleurs du coin ne s'y trompent pas, le Sita est plein presque tous les midis.

adresse :

7 rue Liot, 92100 Boulogne-Billancourt

Contact : 01 46 21 32 16 


04/04/2013
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Le TOP

Le Théâtre de l’Ouest Parisien (TOP pour les intimes) a pris ses quartiers en 1998 dans la belle salle des fêtes de Boulogne-Billancourt, tout près de l’église.


Parisiens, provinciaux, étrangers, n’hésitez pas à franchir le périph, car la programmation, le confort et les prix pratiqués ici, valent le détour.

387 beaux fauteuils rouges et strapontins vous attendent (essayez de réserver dans les premiers rangs car le dénivelé entre le fond de la salle et la scène n’est pas suffisant, c’est là mon unique reproche)
Les tarifs s’échelonnent de 10 à 27 € et de nombreuses formules d’abonnement sont à votre disposition.

Olivier Meyer, anciennement à la tête du Théâtre Jean Vilar à Suresnes, a été nommé directeur du TOP en 2005. Il privilégie depuis la production de nouvelles pièces sans pour autant oublier les classiques.
A l’affiche cette saison : 31 spectacles dont 5 nouvelles productions et plus de 110 représentations que vous pouvez découvrir en vous rendant sur le site du théâtre.

http://www.top-bb.fr/

Nous avons  assisté en février au triomphe de la pièce Haïm avec Natacha Régner,

à l'excellent "Cas Jekyll" mis en scène et interprété par Denis Podalydès

La "Maison d'Os ", en revanche, de Roland Dubillard avec Pierre Richard m'a laissé de marbre.

Un de mes meilleurs souvenirs reste la pièce à la fois émouvante et drôle “Mardi à Monoprix” avec le grand Jean-Claude Dreyfus.


“Bravo, bravo, bravo”, cria le public boulonnais en fin de représentation

Pour le remercier de ses nombreux rappels (10 bonnes minutes d’applaudissements), JCD, très ému, a fini par raconter une blague ;-)

C’est le sourire aux lèvres et avec la hâte d’y retourner que nous avons quitté le TOP.


04/04/2013
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Musée Paul Belmondo

Jean Paul (notre Bébel national), sa soeur Muriel et son frère Alain ont beaucoup lutté pour qu’un musée soit consacré à leur papa sculpteur.
C’est, depuis quelques mois, chose faite à Boulogne-Billancourt.

Et quel musée !

 

Installé dans un superbe hôtel particulier tout près du Parc Edmond de Rothschild et du bois de Boulogne, il présente sur 3 niveaux et un jardin :
259 sculptures et moules, 444 médailles et 878 dessins auxquels s’ajoutent 870 ouvrages de la bibliothèque personnelle de Paul Belmondo de même que la reconstitution de l’atelier de l’artiste.

Quelques oeuvres réalisées par des amis sculpteurs et peintres complètent le musée.


Dans le jardin, jetez d’abord un oeil sur cette “Maternité annamite” d’Henri Le Pecq


Paul Belmondo, né à Alger le 8 août 1898, mort à Paris le 1er janvier 1982 aura sculpté sans relâche jusqu’à la fin de sa vie, essentiellement dans son atelier de l’avenue Denfert Rochereau à Paris qu’il rejoignait dès 7 heures du matin et qu’il ne quittait que le soir venu.

Voici quelques unes des oeuvres que j’ai photographiées avec mon iPhone et que vous pourrez voir si vous vous décidez à franchir le périph.



P.B. Jeune Apollon



P.B. La jeune femme à la tresse



Jean-Paul gamin avait horreur des longues séances de pose. Il préférait faire du patin à roulettes et n’aura finalement posé qu’une seule fois pour son père, à l’âge de 4 ans. P.B.


Sa petite soeur Muriel était beaucoup plus patiente



devenue danseuse, elle a même posé pour le peintre Yves Brayer, ami de son père


Possesseurs de smartphones: vous pouvez télécharger gratuitement l’application “Musée Paul Belmondo” et écouter les commentaires savants tout en admirant les chefs d’oeuvre exposés.

Surtout n’oubliez pas, avec l’arrivée du printemps, de vous promener, en sortant, dans le superbe Parc Edmond de Rothschild, de faire un tour de barque sur un des lacs du Bois de Boulogne ou encore de méditer dans le Jardin japonais Albert Kahn.


26/03/2013
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Ouest Marée

Comment résister au charme de cette jolie poissonnière, fille de poissonnier et de poissonnière, soeur de poissonnier et future mère de poissonnier ?


 

C'est simple; personnellement je n'y résiste pas, d'autant plus que le poisson vendu par cette souriante famille portugaise est excellent.

Bon, par respect pour l'intimité de la jeune femme, j'ai publié la photo d'une autre belle Portugaise que vous avez peut-être reconnue et qui, avec un peu d'imagination, lui ressemble autant qu'une sardine peut ressembler à une autre sardine ou, pour être plus respectueux, une sirène à une autre sirène.

Le siège de l'entreprise "Ouest Marée" se trouve, bien entendu, à Rungis, là où tout arrive et tout se négocie, bref là où tout se passe.

Papa, maman et leur magnifique fille tiennent un stand au marché Escudier de Boulogne-Billancourt trois fois par semaine : mardi, vendredi et dimanche. Confidence : je suis leur client satisfait depuis de nombreuses années.
Les jours de grande affluence, le fils et quelques vendeurs viennent mettre la main à la pâte ou plutôt aux écailles.

Chez les Da Silva, la fraîcheur est une évidence qui ne se discute même pas.
Il suffit d'observer l'oeil encore vif des poissons pour s'en convaincre.


 

Ne vous avisez surtout pas de demander :
" il est frais votre poisson ? ", vous seriez foudroyé du regard.
Si vous n'êtes toujours pas convaincus par ce que j'avance, venez donc observer la longue queue de clients. 
Y-a-t-il une meilleure preuve ? 
Le service est parfois lent car le patron a toujours une anecdote à raconter. C'est qu'il aime son métier à la folie cet homme-là ! D'ailleurs il l'exerce depuis environ 30 ans.
Je raffole des crevettes et gambas bio de Madagascar vendues en promo à partir de 500gr,

 

du saumon sauvage des Îles Shetland, parfois d'ailleurs, directement importé par Ouest Marée (eh oui, on peut encore en trouver au prix fort, bien sûr), des fruits de mer, des pinces de crabes, des maquereaux, cabillauds et coquilles St Jacques (à n'acheter qu'en saison, attention !)

Un reproche pourtant : ce poissonnier continue de vendre du thon rouge devenu si rare et lorsque je lui demande pourquoi, il me répond, presque étonné par ma question :
" Ben, c'est qu'on m'en demande, mon brave monsieur ! " 
Cette réponse lui fait perdre sa cinquième étoile que ses produits pourtant méritent.


24/02/2013
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